Lacq 35 forages vont être rebouchés.

Le chantier a débuté en début d'année, dans une certaine urgence. Le tout s'inscrit dans le cadre d'un « grand nettoyage » de fin d'exploitation.

Total mettra un terme, le 15 octobre 2013, à un demi-siècle d'exploitation du gisement gazier de Lacq. Cinq puits suffiront, dès lors, pour fournir à Arkema, à Abengoa et aux autres industriels de la plate-forme industrielle locale le gaz et le soufre nécessaires au maintien de leurs activités.

Les 17 puits de Meillon, les 12 de Lacq, les quatre de Caresse et les deux de Saint-Marcet (Haute-Garonne) doivent être rendus à la nature d'ici à la fin 2015. À Mazères 06, Total, qui supervise directement les opérations, table sur six bouchons et quarante-cinq jours de travail au total. Le temps presse. De même que le site pilote d'enfouissement de CO2 de la Chapelle-de-Rousse, sur les coteaux de Jurançon.

Le groupe Total cherche à compenser son départ du site de Lacq prévu pour 2013 avec la fin de l'exploitation de gaz..

Objectif : « Éviter toute source de pollution possible de la nature et de nuisances pour les populations situées autour de nos puits »

Les rebouchages seront réalisé par un engin, fabriqué à 25 % en France et à 75 % aux États-Unis, s'élève à 45 mètres au-dessus du plancher des vaches. Sa puissance de traction approche les 250 tonnes. De quoi sortir un à un des profondeurs les tubages et cuvages qui descendent en file indienne jusqu'à 4 870 mètres. Le même outil à structure métallique, piloté par les équipes de la SMP, est utilisé pour couler ensuite les bouchons de ciment entrecoupés d'eau qui ferment définitivement les puits.

Total, le chimiste Arkema, les collectivités locales et l'État mettent 153 millions d'euros dans cet équipement, qui va permettre de continuer à exploiter un filet de gaz du gisement, à usage strictement industriel, bien après 2013. De quoi favoriser le maintien d'un millier d'emplois locaux existants et permettre à Lacq d'écrire un nouveau chapitre de son histoire industrielle.

L'Etat a accompagné au plus près ce projet puisque le travail sur le permis de construire et la future enquête d'utilité publique sont largement entamés. Les remerciements des élus vont également à l'entreprise Total qui par le biais de Total développement régional et Total exploration production France a intensivement œuvré pour la venue de Toray et la société OP SYSTEME . Il cèdent en effet au Japonais un terrain de 16 hectares « prêt à l'emploi » avec les utilités eau, vapeur, électricité, souffre « au bout du champ ».En attendant à Lacq, la société OP SYSTEMES, avec le concours du  Bureau d’Études VERITAS demande l’autorisation d’exploiter un densimètre renfermant une source radioactive classée sous la rubrique 1715 sur le site de Lacq.

Béarn : Total lance son grand nettoyage