Dans l'émission Bourdin Direct, Delphine Batho a affirmé privilégier la croissance verte à l'exploitation du gaz de schiste. "Il faut faire des choix et on ne peut pas se disperser", a insisté la ministre de l’Environnement.
 La ministre de l’Ecologie Delphine Batho a exclu toute modification de la loi sur le gaz de schiste qui interdit la fracturation hydraulique pour extraire le gaz.
 
  Interrogée ce matin lors d’un débat RMC/BFM-TV, Delphine Batho a affirmé qui » il ne [fallait] pas assouplir la fracturation hydraulique » et déploré « les dégâts environnementaux » provoqués aux Etats-Unis par l’exploitation du gaz de schiste.
 Depuis la loi 13 juillet 2011, la loi française interdit cette méthode d’extraction qui consiste à injecter un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques dans les zones à forts potentiels d’extraction afin de libérer le gaz emprisonné dans les roches. Déjà utilisée depuis le début des années 2000 aux Etats-Unis cette technique, extrêmement controversée, serait dangereuse pour l’environnement.
 Face à Delphine Batho, la présidente du Medef, Laurence Parisot, s’est opposée à cette décision gouvernementale. « Nous nous interdisons de considérer une ressource qui pourrait tout changer pour la situation économique du pays » s’est affligée la présidente du Medef. « Il faut évidemment permettre la recherche [...]. Si la technique est correctement mise en place, l’utilisation est sans risque » a-t-elle ajouté.
 Ce débat survient alors que le conseil d’Etat examine en ce moment même une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée en avril par la société pétrolière américaine Shuepbach Energy pour contester la loi française sur le gaz de schiste.
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